Un investissement nécessaire pour nos routes

Un investissement nécessaire pour nos routes

La période estivale est propice à la découverte du département de la Côte-d’Or, tant pour ses habitants que pour les touristes. Nous bénéficions de multiples atouts, patrimoine historique et gastronomique, vignobles, musées, châteaux à découvrir ou redécouvrir. C’est une destination de prédilection en France mais aussi pour de nombreux touristes étrangers. Il appartient à chacun de promouvoir notre beau territoire, de le valoriser.

Le Conseil départemental de la Côte-d’Or est un acteur majeur de ce secteur notamment par le biais de l’agence Côte-d’Or Tourisme qui participe à faire de notre département une destination à part entière et en organisant des événements culturels et festifs. Cette année, la Route des Grands Crus fête ses 80 ans et nous accueillerons une étape du Tour de France le 7 juillet prochain entre le nord du département et Nuits-Saint-Georges.

Au delà des festivités organisées, l’occasion nous est donnée de nous interroger à nouveau sur la politique d’entretien des routes départementales qui contribue à la mise en réseau de tous ces sites remarquables, notamment dans les Climats de Bourgogne, reconnu au patrimoine mondial de l’Unesco.

Des efforts sont consentis, mais ils restent insuffisants sur de nombreuses portions. Un seul exemple pour illustrer nos attentes : les routes de la Côte de Nuits dont les abords sont dangereux. Les habitants, les touristes, les bus scolaires fréquentent régulièrement ces itinéraires. Nous attirons l’attention du Président et de sa majorité sur la largeur des routes réduite qui ne permet pas une sécurité maximale pour les usagers. Les territoires du département devraient tous être logés à la même enseigne, ce qui n’est manifestement pas le cas. Nous dénonçons une répartition des investissements et des travaux d’entretien inégale en Côte-d’Or.

Promouvoir l’attractivité de la Côte-d’Or, notamment à l’égard des touristes, ne se limite pas seulement à une politique de communication, mais nécessite aussi de mettre tous les moyens financiers pour que la réalité du terrain soit en pleine phase avec l’image renvoyée de nos territoires.

Tribune publiée dans l’édition de juillet 2017 du magazine départemental.

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