Réforme des rythmes scolaires : des assouplissements appréciés

Réforme des rythmes scolaires : des assouplissements appréciés

Depuis plusieurs mois, les conseillers généraux UMP- UDI ont choisi de privilégier la polémique en oubliant l’intérêt des enfants. Courriers aux maires à visée purement électoraliste et voeux politiciens stériles et sans lendemain se sont multipliés… Nous ne pouvons que regretter la surexploitation politicienne menée par la droite en Côte-d’Or.

Pour notre part, nous avons préféré le dialogue constructif avec le ministre de l’Education nationale. Celui-ci vient d’annoncer deux grands assouplissements :

  • sur le calendrier hebdomadaire des activités extrascolaires proposées aux enfants. En milieu rural notamment, la possibilité offerte désormais de concentrer ces activités sur une demi-journée permettra de faciliter leur organisation comme le service de transport qui pourra rester sur une grille homogène.
  • sur le calendrier annuel des activités scolaires, qui permettra d’alléger la durée de la semaine scolaire en allongeant l’année.

Il a également confirmé le maintien des aides prévuespour les communes un an supplémentaire. Les ouvertures positives ne sont donc pas négligeables.
Malgré ces ouvertures, le Président du Conseil général de la Côte-d’Or fait tout pour faire capoter la réforme en refusant de prendre en compte les nouveaux horaires pour l’organisation des transports scolaires. Et ce alors qu’au terme de la loi, c’est bien une obligation pour le département d’organiser ces transports.

La droite départementale continue par ailleurs de prendre en otage la gratuité des transports faite aux familles. Pourtant, si le transport scolaire est aujourd’hui gratuit pour les familles, il ne l’est pas pour les communes qui ont vu leur contribution augmenter chaque année depuis 2008 : elle était de 101 €par élève en 2008/2009 et de 131 € par élève en 2013/2014, soit une augmentation de 30 % en 6 ans !

Nous serons donc vigilants sur le respect de la loi en la matière et ce, dans l’intérêt des enfants qui doit passer avant les manoeuvres et les ambitions politiciennes.

Tribune publiée dans l’édition de juin 2014

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