La majorité UMP-UDI a maltraité les solidarités sociales

Des dépenses inégales

Les dépenses totales d'action sociale

Compétence obligatoire Signe de la crise sociale qui sévit, les dépenses d’aide sociale augmentent en fonctionnement.

En revanche, c’est un choix politique de les baisser en investissement, notamment les investissements pour les personnes âgées ou la jeunesse.

Pour les personnes âgées et la jeunesse,
les investissements en baisse

Les investissements pour les personnes âgées et les jeunes

Compétence obligatoire Moins d’investissements pour les personnes âgées ou la jeunesse traduit la volonté d’apporter les réponses nécessaires. C’est un choix politique.

Pour les jeunes, la majorité UMP-UDI a rejeté la proposition présentée par les élus des Forces de Progrès pour créer des emplois d’avenir au sein du Conseil général. Quant à nos aînés, un « quota de pauvres » a été instauré par la majorité UMP-UDI dans les maisons de retraite pour limiter à 20% le nombre de personnes âgées bénéficiaires de l’aide sociale départementale (quand les revenus sont trop faibles). Motif : les plus pauvres n’ont pas à « profiter » de la solidarité pour se payer ce qu’ils ne peuvent pas se payer… Ils iront là où ils peuvent, même s’il y a un établissement à proximité de chez eux.

Les partenaires associatifs maltraités

Le montant des crédits pour la prévention spécialisée

Compétence obligatoire L’illustration ci-dessus présente les crédits destinés aux actions de prévention spécialisée, principalement versés à l’ACODEGE et l’ADEFO : en baisse de 38% entre 2008 et 2015.

Tandis que pour certains partenariats, la majorité UMP-UDI a sanctuarisé la sous-traitance des aides du département (ex 3 M€ par an pour l’agriculture via la Chambre d’agriculture), les partenaires associatifs des politiques départementales d’action sociale ont été mises en coupe réglée et brutalement : contrats léonins sans lien avec les besoins (ACODEGE, PEP21, ADEFO*), internalisation de services (UDAF pour le Fonds de Solidarité Logement, APF pour son assistante sociale), révision unilatérale des tarifs ou financements conventionnels (crédits pour la prévention spécialisée, Alis Logement**, Service d’aide à domicile de l’APF, Fédération des centres sociaux…), la liste est longue. Et l’énergie de l’UMP-UDI a été sans limite: jusqu’à choisir de faire disparaître la fédération départementale des Foyers ruraux. Au final, le bilan est lourd : plusieurs dizaines de licenciements secs sont à mettre à l’actif de la majorité UMP-UDI et au-delà de cet aspect, la mise en oeuvre d’une conception étriquée de l’action sociale et de son efficacité.

* Ces 3 associations interviennent principalement pour la protection de l’enfance. Cette politique a été très sévèrement critiquée par la Chambre régionale des comptes comme par l’inspection générale des affaires sociales pour son défaut de pilotage depuis 2008.
** Le Département a été condamné par la justice à respecter la convention signée avec cette association et lui verser les sommes dues.

 Revenu de Solidarité Active (RSA): « à bas les pauvres ! »

Le montant des allocations versées au titre du RSA

Compétence obligatoire Avec la hausse du nombre de bénéficiaires, la somme des allocations versées au titre du Revenu de Solidarité Active (RSA) augmente. Et combien de bénéficiaires potentiels y renoncent ? Aucune étude n’a été faite sur le sujet en Côte-d’Or. Ces personnes sont pourtant nettement plus nombreuses que les 84 contentieux de fraude au RSA! Sur un total d’environ 10 000 bénéficiaires (soit environ 0,5% du total), ils ont pourtant été prétexte pour instrumentaliser la « chasse aux fraudes » et aller draguer les voix antisociales à quelques semaines du 1er tour. Comme avec les personnes âgées, le « pauvre » est suspect pour la droite.

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