Pour l’emploi : des actes !
Cet été le chomage a encore augmenté. Faut-il laisser faire le “marché”, au gré des spéculations ? Ou adopter une politique active de l’emploi ? Le gouvernement vient d’adopter le projet de loi sur les emplois d’avenir pour les jeunes, et bientôt est annoncé celui relatif aux contrats de génération.
Concernant le dispositif des emplois d’avenir, l’objectif c’est 100 000 emplois en 2013, puis 150 000 en 2014 pour les 18-25 ans. Contre le désastre générationnel, l’Etat s’engage à hauteur de 2,3 milliards d’euros pour financer ces contrats.
Chez les jeunes, le taux de chômage est en effet devenu inacceptable : avec 671 200 jeunes inscrits à Pole Emploi, c’est 1 jeune sur 4 qui est concerné. Et parmi ceux qui ont un emploi, la moitié connait un contrat précaire. Alors oui, il est prioritaire d’ouvrir la porte du travail aux plus jeunes, et en particulier aux oubliés du système éducatif.
Tout ne sera pas simple, ni ne se fera en un claquement de doigt, mais sur ce sujet le gouvernement inverse la tendance en redonnant la priorité à une politique active de l’emploi, dans un domaine où les élus de droite préfère laisser faire le “marché”.
Ces nouveaux emplois, à temps complet, en CDD de 3 ans ou CDI, permettront de cibler les secteurs où les jeunes de moins de 25 ans sont fragilisés : les zones urbaines sensibles, mais aussi les zones rurales. Et18 000 contrats d’avenir enseignant seront destinés à des jeunes boursiers souhaitant s’engager dans cette profession.
Si l’équation purement mathématique n’est pas équilibrée entre les millions de chômeurs et ces nouveaux emplois, c’est un signe fort qui profitera aux jeunes et à nos territoires.
A ce premier dispositif, vont bientôt s’ajouter les contrats de générations pour permettre aux entreprises de pérenniser le savoir-faire avec intelligence et proposer dans ce domaine des CDI pour des jeunes à qui souvent on reproche le manque d’expérience.
Les élus du groupe des Forces de progrès le savent : ce n’est pas en jouant sur les peurs comme l’a fait le précédent gouvernement et le fait encore la majorité départementale pendant les séances publiques que la situation s’améliorera. La responsabilité des collectivités locales est engagée.
Et nous attendons des actes de la part de la majorité départementale.
Tribune publiée dans l’édition d’octobre 2012.