Non à la main mise politicienne sur l'institution départementale !

Non à la main mise politicienne sur l’institution départementale !

Un dérapage, deux dérapages, trois dérapages… Trop nombreux sont les exemples d’utilisation des moyens du Conseil général pour asseoir et diffuser une communication partisane sur l’ensemble du territoire départemental.

Après les abribus qui étalaient les affiches du Président, après les innombrables voeux en séance publique visant une actualité nationale souvent éloignée des préoccupations départementales, une nouvelle fois l’édition de novembre du magazine départementale devient outil de propagande partisane !

Dans cette publication, uniquement financée par les deniers publics, le président du Conseil général attaque directement et systématiquement le gouvernement. Une collectivité territoriale ne devrait s’exprimer que dans le cadre limitatif de ses compétences. Où est l’intérêt départemental des Côte-d’Oriens à lire des attaques infondées sur des choix nationaux sans rapport avec le Conseil général ?

Cette utilisation partisane de l’argent public par le Président UDI du Conseil général avec la bienveillance de l’UMP est inacceptable. Cet abus condamnable
intervient dans un magazine départemental dans lequel les observateurs auront remarqué que depuis 2008, la personnalisation centrée autour du Président du CG a explosé ! Tandis qu’ont disparu les rubriques permettant d’évoquer les actions sur le terrain au seul bénéfice des responsables de droite.

Les élus du groupe Forces de Progrès (socialistes, radicaux et divers gauche) tiennent à rappeler qu’avec 20 conseillers généraux, ils représentent plus de la moitié de la population de la Côte-d’Or. A ce titre, ils s’estiment légitimes pour appeler leurs concitoyens, animés par un réel esprit républicain, à s’insurger contre cette main mise éhontée sur une institution publique ainsi que sur ses moyens issus des impôts de tous les citoyens, quelles que soient leurs opinions.

Ces agissements ne sont pas dignes d’élus qui martèlent sans cesse les mots « solidarité, évaluation, territoires » ou même « initiative ». Les moyens mobilisés pour la communication institutionnelle du Conseil général appartiennent à tous : ils doivent respecter l’éthique républicaine dont le Président Sauvadet a visiblement oublié les fondements.

Tribune à paraitre dans l’édition de décembre 2013.

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