Finances départementales : les contre-vérités de la droite !

Finances départementales : les contre-vérités de la droite !

Le Président du Conseil général de la Côte d’Or a récemment mis en cause par voie de presse la répartition « partisane » du fonds exceptionnel de soutien aux départements en difficulté. Les propos de M Sauvadet constituent une nouvelle illustration du sectarisme mensonger dont il est définitivement l’expert !

Car en vérité c’est bien un accord historique qui est intervenu le 16 juillet dernier entre l’Assemblée des Départements de France et l’Etat pour enfin apporter une réponse sérieuse aux difficultés structurelles qui menacent les finances départementales et que les gouvernements Sarkozy n’avaient fait qu’aggraver. “Sur 57 candidats, 34 départements n’ont pas été retenus dont 21 dirigés par la majorité actuelle (de gauche). Ce chiffre suffit à démontrer que la sélection n’a pas été guidée par une dimension partisane” a précisé la Présidente du groupe majoritaire de l’Assemblée des Départements de France.

En cinq ans, le gouvernement Fillon a, en tout et pour tout, doté le fonds de soutien aux départements en difficulté de 150 millions d’euros. Alors qu’en moins d’1,5 an, le gouvernement de JM Ayrault, c’est déjà :
– 170 millions d’euros pour le même fonds de soutien ;
– près de 830 millions d’euros pour financer l’Allocation personnalisée d’autonomie, le Revenu de Solidarité active et la prestation de compensation du handicap ;
– et enfin la possibilité de relever pendant deux ans le plafond des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) à hauteur maximale de 4,5 %, soit une potentielle ressource de 1,3 milliard d’euros qui sera répartie équitablement par un système de péréquation.

En Côte-d’Or nous tenons à dénoncer l’attitude du Président du Conseil général qui s’isole de ses collègues à l’ADF et choisit une nouvelle fois de mentir et d’alimenter la polémique politicienne au lieu d’assumer ses responsabilités. François SAUVADET, qui a fait exploser la dette des Côtes-d’Oriens (passée de 317 €par habitant en 2008 à près de 600 €en 2012 !) et qui pratique le matraquage fiscal (+ 18,6 % d’augmentation cumulée depuis 2010 pour le foncier bâti), serait mieux inspiré de chercher les voies de la croissance, du sérieux budgétaire et de la solidarité plutôt que d’entretenir de stériles et mensongères polémiques politiciennes.

Tribune publiée dans l’édition de novembre 2013.

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