Éducation : pour un projet éducatif départemental

Éducation : pour un projet éducatif départemental 

L’ECOLE de la REPUBLIQUE VA MAL. Et il devient indispensable d’en faire une grande priorité nationale. La France n’a cessé de reculer dans les classements de l’OCDE jusqu’à devenir le dernier pays en terme d’encadrement scolaire.

Après des années de dégradation des moyens (80 000 postes supprimés dans l’Education, dont 14 000 en 2011/2012; 1/3 des postes des RASED supprimés ; la formation professionnelle des enseignants supprimée,…) la dette éducative est lourde.

L’école doit renouer avec le progrès et l’espérance. Il faut un nouveau contrat entre l’Ecole et la Nation. Une loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école sera proposée dans les mois à venir au Parlement.

La refondation de l’Ecole nécessitera l’engagement et le rassemblement de tous notamment des collectivités locales, et naturellement tout particulièrement les départements.

C’est dans ce sens, avec des propositions très concrètes, que nous avons abordé la session extraordinaire sur l’éducation après plusieurs rencontres préparatoires avec des chefs d’établissement, des parents, des agents des collèges et une consultation des syndicats enseignants.

Une politique publique départementale ambitieuse et tournée vers l’avenir doit impérativement prendre en compte le rôle essentiel de l’éducation, pour le développement des territoires, et pour la qualité de la vie de chaque enfant.

Le rapport voté par la majorité est un catalogue de mesures et d’actions mais nous appelons de nos vœux que l’on remette l’enfant au cœur de notre politique départementale.

Nous demandons la mise en place d’un vrai projet éducatif départemental laissant la place à l’innovation, à l’expérimentation, mais aussi à l’évaluation indispensable, le contraire de l’autosatisfaction.

Loin des provocations politiciennes du Président du Conseil général, les élus de Forces de Progrès défendent des propositions très concrètes, parmi lesquelles :

  • – La définition de tarifs de cantine adaptés aux revenus des familles ;
  • – Le maintien de la gratuité des transports scolaires menacée par le Président du Conseil général ;
  • – Une politique dynamique de gestion des ressources humaines ;
  • – La mise en œuvre d’actions culturelles et sportives ouvertes à tous les collégiens ;
  • – La lutte contre le décrochage scolaire.

C’est ainsi que nous parviendrons collectivement à assurer aux collégiens de Côte-d’Or une éducation de qualité, ouverte sur le monde, propice à leur réussite scolaire ainsi qu’à leur épanouissement personnel.

Tribune publiée dans l’édition de novembre 2012.

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