L’année 2021 aura été marquée par deux échecs importants : l’incapacité du monde à éradiquer la pandémie de Covid 19, les vagues se succédant les unes aux autres et celle d’adopter les mesures nécessaires à la limitation de la hausse des températures à 1,5° C, engagement vital pour la planète fixé par l’Accord de Paris en 2015.
Si les deux faits semblent sans rapport, on peut y voir cependant un même travers : l’absence de pensée globale et sur le long terme. A l’heure où les pays riches mettent en place une troisième dose obligatoire, les pays pauvres peinent à généraliser la première, et si la fermeture des frontières, adoptée temporairement comme mesure de protection, peut encore faire illusion concernant la Covid, il n’en va pas de même pour le réchauffement climatique. Or les Etats, au vu de l’échec patent de la Cop 26, restent de toute évidence encore aveugles à l’urgence d’une action coordonnée et collective.
Dans ce contexte, et alors même que le gouvernement Macron est discrédité du fait de son double discours, l’action du département doit être volontariste. Ses domaines d’action sont en effet nombreux et cruciaux pour le climat : rénovation énergétique des bâtiments, mobilités, modèle agricole et alimentaire. Concernant ce dernier par exemple, si le « 100 % Côte d’Or » se révèle pertinent sous le rapport du transport et du soutien de l’agriculture locale, il n’exonère cependant pas d’un accompagnement au changement nécessaire des pratiques concernant les pesticides, l’usage de l’eau ou encore la consommation de protéines animales.
Meilleurs vœux à tous les Côte-d’Oriens, pour une année 2022 sous le signe des transitions et de la solidarité !
