La dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République, marque d’une extrême désinvolture, a conduit à une situation
ubuesque avec le choix d’un premier ministre, et conséquemment d’un gouvernement, des plus conservateurs, en totale opposition avec le vote des Français, à rebours du Front républicain et confinant au déni de démocratie.
Nul ne sait combien de temps cette situation pourra se maintenir, et l’incertitude, associée à un programme de droite dure, fait peser de
grands dangers sur les Français, notamment les plus fragiles, ainsi que le laisse penser l’absence d’un ministère de l’Enfance. Des politiques d’austérité ne manqueront en effet pas d’être conduites, alors même que la pauvreté n’a cessé de croître en France depuis l’élection d’E. Macron, et que les plus riches ont vu leur fortune démultipliée.
Si l’Association des Départements de France, par la voix de son Président F. Sauvadet, alerte sur l’asphyxie budgétaire des Départements, suite notamment aux non-compensations par l’État de plusieurs dépenses transférées, il apparaît d’autant plus vital que ceux-ci se concentrent sur leurs compétences premières que sont les solidarités, afin d’amortir les coups qui seront portés aux Français par le nouveau gouvernement.
Aussi, des choix sont à faire pour soutenir en priorité les Côte-d’Orien.ne.s ; plutôt que d’investir des sommes considérables dans des campagnes de communication auto-promotionnelles ou de chercher à étendre ses compétences, la majorité serait mieux avisée d’investir prioritairement dans les budgets sociaux, les secteurs de l’enfance, des personnes âgées et des personnes handicapées étant notoirement en grande détresse.
Tribune publiée dans l’édition de novembre 2024 du magazine départemental.