Le Département aux abonnés absents pour les centres sociaux

Les centres sociaux, structures agrées par la Caisse des allocations familiales, assurent un projet d’animation sur tous les territoires, avec des activités sociales, éducatives, culturelles et familiales, en portant une attention toute particulière aux familles et publics fragilisés.

En raison de l’inflation et d’un contexte social compliqué qui nécessite plus que jamais leur engagement, ces structures essentielles connaissent de grandes difficultés financières, qui ont conduit à des manifestations importantes le 31 janvier partout en France.

La Fédération des Centres Sociaux avait invité le 7 mars les différents partenaires financiers à débattre de la nécessaire ouverture d’un chantier de réflexion autour du modèle socio-économique des centres sociaux. Alors que l’État, les associations d’élus locaux et organismes sociaux (Caisse nationale des allocations familiales, Caisse nationale d’assurance retraite, Caisse centrale de la mutualité sociale agricole), bien conscients de l’urgence de la situation, ont répondu présents, on peut s’étonner de l’absence des Départements de France (dont François Sauvadet est Président), alors même que les départements sont chefs de file des solidarités.

Avec 10 centres sociaux subventionnés en Côte-d’Or (sur 24), à hauteur de 270 000 euros en 2023 (263 733 euros en 2022), le Département est-il réellement à la hauteur des enjeux pour ses territoires et leurs populations les plus précaires, d’autant que les solidarités sociales sont ses compétences premières ?

Tribune publiée dans l’édition de juin 2024 du magazine départemental.

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