Le 4 septembre, jour de la publication de cette tribune, est le jour de la rentrée pour des dizaines de milliers de collégiens et écoliers en Côte-d’Or et ailleurs. Un jour important car le collège est un lieu d’éducation bien sûr, mais aussi de rencontres qui forgeront le caractère des adultes en devenir.
C’est pourquoi nous défendons un collège accessible à tous, qui fait la part belle à la transition écologique, à l’éducation populaire et à la mixité sociale. À ce titre, nous défendons depuis des années un renforcement accru des dépenses d’investissement destinées à adapter les collèges aux nouvelles contraintes climatiques. Alors
qu’un débat émerge dans la société autour d’une réduction des congés d’été, on ne saurait imaginer accueillir nos enfants, leurs professeurs et tout le personnel qui fait vivre nos collèges, dans des lieux inadaptés aux températures en hausse.
Un collège accessible à tous, cela passe aussi par un coût de repas adapté aux moyens de chaque famille. Si nous avons toujours voté le repas à 2€ pour tous, car le contexte de crise, sanitaire puis économique, l’imposait, nous continuons à défendre la mise en place d’un tarif progressif de la restauration scolaire. D’abord parce que le prix de 2€ ne correspond pas à la réalité du coût d’un repas, coût que certaines familles plus aisées pourraient soutenir. Ensuite parce que 2€ par enfant et par jour, c’est déjà trop dans le budget de familles plus modestes.
Tribune publiée dans l’édition de septembre 2023 du magazine départemental.
