Communiqué de presse – Loi immigration : non à la « préférence nationale », oui à la solidarité universelle.

Loi immigration : non à la « préférence nationale », oui à la solidarité universelle


Le 19 décembre dernier, le Sénat puis l’Assemblée Nationale adoptaient le projet de loi immigration dans sa version issue de la commission mixte paritaire. Ce texte de loi largement inspiré du programme du Rassemblement national contrevient aux valeurs humanistes qui animent le groupe Côte-d’Or terres d’avenir.

L’article 19, instaurant un principe de préférence nationale pour l’attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie, distinguant ainsi entre Côte-d’Oriens français et étrangers, va à l’encontre des combats que nous menons depuis le début de notre mandat pour un département solidaire, qui accompagne toutes et tous face aux difficultés de la vie, sans prendre en compte leur origine.

À ce titre nous nous associons aux Départements de gauche qui veulent garantir le maintien des aides sociales, qui demeurent universelles.

Nous appelons François Sauvadet, président du Département de la Côte-d’Or, président de l’ADF, dont nous connaissons l’attachement aux valeurs républicaines, à rejoindre cette initiative sans attendre la décision du Conseil constitutionnel. Les aides sociales versées par les Départements participent à garantir le droit à une vie digne pour toutes et tous.

Nous restons mobilisés contre cette loi, aux côtés des Côte-d’Oriennes et des Côte-d’Oriens qui méritent solidarité et humanité, d’où qu’ils viennent. Le Département de la Côte-d’Or continuera d’assurer son rôle de bouclier social et républicain, nous y serons vigilants.

Christophe AVENA, Président,
Céline TONOT,  Vice-Présidente
Et l’ensemble des élu.e.s membres du groupe :
Nuray AKPINAR-ISTIQUAM, Patrick AUDARD, Caroline CARLIER, Billy CHRETIEN, Isabelle COGNARD, Hamid EL HASSOUNI, Catherine HERVIEU, Nathalie KOENDERS, Christophe LUCAND, Céline MAGLICA, Martial MATHIRON, Massar N’DIAYE, Pierre POILLOT, Marie-Thérèse PUGLIESE, Gaëlle THOMAS.

 

 

 

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