Climat : de l'urgence globale à l'urgence locale !

Climat : de l’urgence globale à l’urgence locale !
 

Les marches pour le climat se succèdent. Les lycéens et étudiants ont bien compris que leur génération sera la première à essuyer les pots cassés accumulés depuis des décennies à force d’inaction et de renoncements. Dans le monde, 90 entreprises sont responsables à elles seules de 80% des émissions polluantes qui perturbent le climat. Forts de ce constat, nous multiplions les vœux pour demander au gouvernement de ne pas signer les traités commerciaux de libre-échange conclus ou négociés par la Commission européenne.

Et en Côte-d’Or nous demandons au Conseil départemental de passer des belles déclarations aux actes concrets :
– La protection des espaces naturels sensibles accuse plusieurs années de retard : alors qu’une taxe est prélevée à cet effet, qui a rapporté près de 20 M€ en recettes depuis 2006, 4 M€ de ces recettes restent à employer au 31 décembre 2017 ! Le retard est patent !
– Le soutien au changement de modèle de production agricole et à l’économie circulaire, pour faciliter les circuits courts locaux, doit être intensifié.
– l’approvisionnement en produits bio des cantines des collèges n’est qu’à 3,95 % alors que la loi fixe l’objectif à 50% pour 2022. Et ce, alors qu’en Dordogne, on est déjà à 100% !
– La rénovation énergétique des bâtiments (publics, Ehpad,…), pour réaliser des économies d’énergie, manque elle aussi de moyens.

La politique départementale dans ce domaine est sans souffle, sans vision et à la traîne ! La jeunesse qui descend dans la rue pacifiquement ou organise des grèves du climat l’a bien compris ! Il serait temps que la majorité agisse pour adapter les politiques du Conseil départemental de la Côte-d’Or dans l’intérêt de tous !

Tribune publiée dans l’édition d’avril 2019 de Côte-d’Or le Mag’

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