Des moyens pour les pompiers ? Oui, et autant que de besoin !

Des moyens financiers pour les pompiers ?
Oui, et autant que de besoin !

Lors de la session convoquée lundi pour discuter du débat d’orientations budgétaires 2024, nous, les Conseillers départementaux de la Côte-d’Or sommes aussi appelés à nous prononcer sur deux rapports importants concernant directement la sécurité des Côte-d’Oriens et le SDIS 21.

Tout d’abord, le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR), fruit d’un travail rigoureux du SDIS avec ses différents partenaires. C’est une mise à jour attendue sur le plan opérationnel, qui anticipe notamment une adaptation aux effets du réchauffement climatique (l’augmentation des risques feux de forêts notamment) comme au vieillissement de la population. Côté moyens humains, les enjeux du recrutement de volontaires sur l’ensemble du territoire départemental sont également pointés.
Nous serions bien en peine de contester ces constats. Ils sont sérieux. Chacun peut les faire presque tous les jours.

Ensuite, nous avons pris connaissance d’un rapport de financement du SDIS 21 en totale contradiction avec les constats faits précédemment par le SDACR. Alors que la situation financière du SDIS 21 est très dégradée après plusieurs années de disette, il est en effet proposé une convention pluriannuelle de financement jusqu’en 2028, qui limiterait l’évolution de la participation financière du Département à l’inflation.

Si s’engager sur plusieurs années est positif, en particulier pour la lisibilité et la stabilité ainsi garanties, en revanche la restriction à l’inflation est incompréhensible. Cette proposition n’est pas cohérente avec les conclusions précédentes. Qu’adviendra-t-il si une déflation intervient ou si les recettes de la taxe sur les contrats d’assurance (TSCA) progressent plus vite que l’inflation ? Quid en cas de besoins nouveaux ? En définitive, pourquoi vouloir limiter ainsi la progression du financement du SDIS pour les années à venir ?

Nous interrogerons donc le Président lundi et serons très attentifs aux réponses faites. La polémique n’a pas sa place dans ces questions et les réponses attendues.

Christophe AVENA, Président,
Céline TONOT, Vice-Présidente.

 

 

Retour en haut